Bienvenue dans le Masaï Mara, trésor naturel du Kenya

Tout juste rentrée de son voyage au Kenya, Nathalie, spécialiste de l’Afrique de l’Est chez Makila Voyages, se remémore les meilleurs moments de son périple avec le reste de l’équipe. Au cours de son récit, un nom revient souvent : celui du Masaï Mara.

Rien de surprenant quand on sait que le Masaï Mara est l’une des plus belles réserves nationales d’Afrique. Elle emprunte son nom à la tribu Masaï, qui vit toujours sur ses terres, et à la vaste rivière Mara qui la traverse.  Située dans le Sud-Ouest du Kenya, dans le prolongement naturel du Serengeti (en Tanzanie), elle s’étend sur 1700km² de savane, forêts d’acacias et rivières, et abrite un nombre considérable d’animaux. Peu d’endroits dans le monde regroupent une vie animale aussi abondante et variée.

Troupeau de gnous et de zèbres dans le Masaï Mara

Une destination privilégiée pour les safaris

La beauté des lieux et l’abondance de la faune qu’on y observe en font un incontournable du Kenya et une destination phare pour les amateurs de safaris. 

On y trouve la plus grande population de lions du Kenya, ainsi que de nombreux guépards, plus difficiles à voir ailleurs dans le pays”, explique Nathalie. 

Éléphants, léopards et buffles se laissent également observer, ainsi que quelques rhinocéros, et de grands troupeaux d’antilopes, de gazelles, de zèbres, de girafes et de gnous. 

Les multiples cours d’eau qui serpentent à travers les plaines du Masaï Mara abritent aussi des hippopotames et attirent de nombreux oiseaux. Tandis que dans la vaste rivière Mara, on voit se prélasser d’énormes crocodiles… 

J’ai passé plusieurs jours dans le Masaï Mara où j’ai profité d’un magnifique safari. J’ai été ébahie par les scènes de vie animale, et particulièrement une scène d’après-chasse très marquante”, raconte Nathalie.

Scène de chasse dans le Masaï Mara

En effet, au cours d’un safari, son petit groupe a pu observer une meute de lions affairée autour d’un buffle. La bête devait avoir été chassée la veille. 

Un buffle est un animal impressionnant. C’est étonnant de voir ce que les lions sont capables de chasser”, explique Nathalie. 

Cela faisait un moment que les lionnes dégustaient l’animal et Nathalie pouvait voir qu’elles avaient mangé largement à leur faim. Repues et le ventre lourd, elles se reposaient ou marchaient nonchalamment. Certains lions n’ayant pas fini de profiter du banquet, la troupe restait à côté de la carcasse du buffle.

C’est alors que Nathalie aperçut les charognards. Attirés par l’odeur de la viande, ils avaient pris position et attendaient que la troupe de lions s’éloigne pour se repaître à leur tour. 

On pouvait voir, cachées dans les hautes herbes, la tête de plusieurs hyènes et chacals aux aguets, prêtes à fondre sur les restes du buffle. Ils sont capables d’attendre ainsi plusieurs heures, car ils savent qu’ils auront une part du festin”, reprend Nathalie. Puis viendront les vautours, qui se serviront à leur tour. “C’est la première fois que j’assiste à un tel spectacle. C‘était un moment hors du temps”, se souvient Nathalie.

Un territoire plein de possibles

> A l’époque de la grande migration, des centaines de milliers de gnous traversent les plaines de la réserve, accompagnés de zèbres et d’antilopes, et suivis par les prédateurs. « Ils viennent de Tanzanie, de l’autre côté de la rivière Mara. Les voir cheminer et traverser la rivière par milliers est un spectacle à part entière, » raconte Nathalie.

Traversée impressionnante de la rivière Mara par les troupeaux de gnous et de zèbres

> Terre Masaï, la région abrite toujours les tribus du même nom. Certains villages ouvrent leurs portes aux touristes et proposent de leur faire découvrir leur mode de vie. « Makila Voyages saura vous conseiller pour cette étape qui constitue un moment fort en termes de rencontre culturelle », reprend Nathalie. « Par ailleurs, ces visites permettent aux Masaï de développer leurs écoles ». 

> A ceux qui souhaitent prendre un peu de hauteur, cette magnifique réserve se laisse admirer aussi depuis le ciel. En effet, il est possible de survoler les plaines vallonnées et les forêts d’acacias du Masaï Mara à bord d’une Montgolfière, s’offrant ainsi un point de vue extraordinaire sur la région.

Survol du parc naturel du Masaï Mara en montgolfière

Où et quand séjourner dans le Masaï Mara ?

On peut se rendre toute l’année dans le Masaï Mara, même s’il est préférable d’éviter les mois d’avril et de mai où les pluies sont les plus fortes. 

Il faudra choisir entre les paysages de la saison sèche, où l’on verra davantage d’animaux se rafraîchir dans les différents points d’eau, et ceux de la saison verte où les bêtes se faufilent dans les hautes herbes, et où les contrastes sont plus forts, entre orages gris, ciels bleus roi et terre rougeoyante…”, explique Nathalie.

Enfin, pour tenter d’approcher le phénomène de la grande migration, il faut prévoir un voyage entre les mois de juillet et septembre. 

Afin de visiter les lieux dans les meilleures conditions possibles, Nathalie recommande d’y passer au moins trois nuits en camp de toile.
Parmi les lodges qu’elle a testés, Nathalie suggère l’Emboo River Camp, un luxueux écolodge situé dans un méandre de la rivière Talek. L’endroit est charmant, les tentes peu nombreuses et bien décorées. Depuis chacune des chambres, on peut observer les animaux qui viennent s’abreuver dans la rivière.

Emboo River Camp, le long de la rivière Talek

Le lodge propose des excursions en safari en 4×4 électrique. “J’ai beaucoup apprécié cette expérience très originale : la voiture ne fait aucun bruit, le trajet est paisible, et les animaux n’ont pas peur pour autant ”, se souvient-elle. 

C’est à bord de ce fameux 4×4 électrique que Nathalie a fait le trajet jusqu’à son prochain lodge: le somptueux Ishara Mara. Également situé au bord de la rivière Talek, le lodge a réussi le pari de se fondre dans son environnement naturel. Un beau pont en bois permet aux visiteurs de se promener au-dessus de la rivière et d’observer les animaux de plus près. Ceux qui le souhaitent peuvent choisir de dîner dans la savane, au coucher du soleil… et même passer une nuit à la belle étoile ! Enfin, un studio permet aux voyageurs de se former aux meilleures techniques de photographie pour les safaris.

Vue du lodge Ishara Mara

Après ce séjour mémorable, le voyage se poursuit :

– Vers le Sud du Kenya et le parc national d’Amboseli, où les amoureux des oiseaux seront comblés. Non loin de la frontière avec la Tanzanie, la plupart des lodges permettent, par un ciel dégagé, d’admirer les neiges éternelles du Kilimandjaro… Pour s’y rendre, il est possible de prendre le train : “c’est une expérience amusante qui permet à ceux qui le souhaitent de s’immerger dans le quotidien des Kenyans, de rencontrer toutes sortes de voyageurs et, si le cœur vous en dit, d’échanger avec eux”, explique Nathalie.

– Vers le Nord du pays et les lacs de Vallée du Rift, dont le lac Naivasha. Au milieu du lac se trouve Crescent Island, une petite île accessible en bateau, où l’on se promène à pied au milieu des animaux…

N’hésitez pas à contacter Nathalie pour plus d’informations sur son voyage au Kenya et pour discuter de celui que vous pourrez construire ensemble !

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