Parmi ses rêves de toujours, Nathalie évoquait souvent celui d’aller un jour voir les baleines.
Apercevoir au loin leur queue si caractéristique glisser dans l’eau, monter à bord d’un
bateau pour tenter d’approcher ces animaux marins légendaires, les observer se mouvoir
sous les vagues, jusqu’à ce que leur immense tête surgisse des flots… et pourquoi pas
même croiser leur regard ?
C’est lors de son voyage en Afrique australe, dont nous vous racontions ici les quelques jours au cœur du fantastique Delta de l’Okavango, que Nathalie a pu exaucer son rêve. En effet, lors de ce périple, Nathalie et son mari se sont rendus en Afrique du Sud, pays que les adeptes de l’observation des animaux, terrestres comme marins, affectionnent particulièrement.
Après la visite de la célèbre ville du Cap, Nathalie et son mari empruntèrent la route panoramique “R44” qui devait les emmener jusqu’au village côtier d’Hermanus, à deux heures de là. Ils traversèrent ainsi un magnifique paysage de montagnes et de vignobles surplombant la mer.
Réputé pour son emplacement idéal pour l’observation des baleines à bosse, Hermanus est même considéré comme l’un des meilleurs sites qui existe au monde pour tenter sa chance de voir ces majestueux animaux marins.
En effet, entre les mois de juin et d’octobre, qui correspond au printemps en Afrique du Sud, les baleines à bosse s’approchent des côtes où l’eau est plus chaude qu’en pleine mer, afin d’y mettre bas. Elles y restent quelques mois, le temps que leur baleineau prenne des forces pour partir au large.
Nathalie et son mari furent accueillis chaleureusement par le personnel de l’Hôtel Abalone, où ils avaient réservé une chambre pour la nuit. L’hôtel, situé sur les falaises, domine la magnifique baie d’Hermanus.
Nos voyageurs avaient prévu une croisière en bateau le lendemain matin pour un safari marin, pendant lequel ils espéraient bien voir les fameux cétacés.
“Je recommande de dormir une nuit à Hermanus pour prendre le temps de se promener et d’apercevoir les baleines aussi depuis la côte, avant la croisière”, explique Nathalie. “On peut également profiter d’une promenade dans le village, et s’imprégner tranquillement de l’ambiance”, termine-t-elle.
Après avoir posé leurs valises, ils longèrent à pied le sentier côtier où ils profitèrent de jolis points de vue sur l’océan. Ils s’installèrent sur un rocher et se mirent à scruter l’horizon.
“J’étais émue, car je savais qu’au loin, dans l’océan qui s’étendait devant nous, des baleines nageaient tranquillement, certaines déjà avec leurs baleineaux”, explique Nathalie. Alors qu’elle s’apprêtait à repartir, elle aperçut la queue d’une baleine sortir des flots. Elle remit ses jumelles, pour mieux l’observer. “C’était furtif, mais superbe. C’est comme si elle nous saluait”, explique Nathalie, qui avait déjà hâte du lendemain pour s’approcher davantage de ces incroyables créatures.
Après leur nuit à l’hôtel Abalone, Nathalie et son mari se levèrent de bonne heure pour embarquer sur un bateau qui devait les emmener au plus près des géantes des mers.
Lors de ces safaris marins, on peut aussi observer des manchots, des dauphins, des phoques, et même des requins blancs.
“Nous avions réservé bien en avance notre place, car elles partent très vite, et le nombre de croisières est limité”, explique Nathalie.
En partant, ils aperçurent des manchots qui nageaient près des rochers. Les voyageurs naviguèrent un petit moment, profitant de la vue sur la mer et les falaises depuis le pont du navire. Puis les marins localisèrent les cétacés, et le bateau ralentit.
Nathalie sentit son cœur battre. “Je les ai immédiatement repérées, à quelques dizaines de mètres de nous. L’une d’elles est brièvement sortie de l’eau avant de se retourner et de replonger dans l’écume. Puis, une deuxième a fait la même figure. On voyait bien qu’elles jouaient autour de nous”, explique Nathalie.
D’autres restaient sous l’eau, comme de longues ombres dont on pouvait voir les mouvements. Curieuses, elles se rapprochèrent du bateau, continuant à s’amuser non loin des voyageurs.
“Elles sont vraiment impressionnantes par leur taille. J’ai aperçu l’une d’entre elles jouer avec son baleineau… ce fut un moment très fort. Le bateau changeait d’endroit régulièrement pour ne pas les gêner, et s’approchait d’un autre groupe de baleines non loin de là. Nous les avons observées ainsi pendant une heure. Pendant ce temps, les marins ont envoyé un drône au-dessus d’elles pour prendre des images plus précises”, commente Nathalie.
Au bout d’une heure, les marins firent signe de repartir vers le port. C’était déjà terminé !
Mais Nathalie se sentit chanceuse d’avoir pu approcher d’aussi près ces imposantes créatures.
Sur le chemin du retour, les marins montrèrent aux passagers les images du film que le drône avait pris pendant leur safari marin. “Nous avons pu mieux voir les baleineaux collés à leur mère, qui étaient plus nombreux que je ne pensais ! C’est incroyable d’imaginer qu’elles étaient toutes là, si près du bateau”, conclut-elle.
Ces images marquantes en tête, Nathalie et son mari reprirent la route panoramique dans le sens inverse vers leur prochaine étape : une journée dans le parc national du Cap de Bonne Espérance, autre endroit pittoresque où les attendaient encore d’autres paysages et une autre faune…
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