Immersion dans le Delta de l’Okavango, au coeur de la vie sauvage

A l’occasion de leurs 20 ans de mariage, Nathalie et son mari ont choisi de s’envoler pour l’Afrique australe, et plus précisément l’Afrique du Sud, le Botswana et le Zimbabwe.

Ce fut un voyage riche en termes de découverte animalière: après une virée aux alentours de la ville du Cap pour y voir les baleines, et avant de rencontrer les fameux éléphants de Camp Hwange, Nathalie et son mari ont passé quelques jours dans le Delta de l’Okavango, au Nord du Botswana. 

Dans cet endroit fabuleux, les plaines verdoyantes sont inondées de manière saisonnière et forment un véritable oasis pour les animaux. Retour sur cet épisode envoûtant de leur voyage.

Bienvenue au Tubu Tree, magnifique camp sur pilotis

Venus de la ville du Cap, nos voyageurs atterrirent à Maun, la porte d’entrée du Delta. A bord d’un avion-taxi, ils rejoignirent leur lodge situé au cœur des plaines inondables.

En descendant du petit avion en pleine brousse, Nathalie et son mari eurent la surprise d’apercevoir un léopard qui somnolait non loin de la piste d’atterrissage. Ils grimpèrent alors dans le 4×4 qui devait les ramener au camp et s’approchèrent de lui. Allongé dans les hautes herbes, à moins d’un mètre de leur voiture, le léopard dormait tranquillement, sans se soucier d’eux.

Cette arrivée nous a immédiatement mis dans l’ambiance, explique Nathalie. L’endroit est très sauvage, et c’est un bonheur d’être accueilli par un si bel animal, sans avoir à aller le chercher dans le bush”, se rappelle-t-elle.

Le 4×4 les conduisit jusqu’au Tubu Tree, un superbe camp niché sur une grande île, dans la magnifique concession de Jao.

Le Tubu Tree est érigé sur pilotis, en face d’une plaine inondable. De nombreux oiseaux ont élu domicile dans les arbres alentour; on peut les observer d’autant mieux que l’on est en hauteur, se rappelle Nathalie. On voit aussi des antilopes, des phacochères et toutes sortes d’animaux passer sous les piliers de bois…”

Le lodge possède onze chambres reliées aux parties communes par des passerelles. 

Il est possible d’y dormir à la belle étoile, au sommet d’un arbre…

“Très confortable et loin du clinquant, le Tubu Tree a un charme extraordinaire. De tous les camps où nous avons été au Botswana, c’est celui que mon mari a préféré. De mon côté, j’ai particulièrement apprécié pouvoir partir en safari à la fois en 4×4 mais aussi en bateau, ce qui n’est pas le cas dans tous les camps de l’Okavango.”

Explorer l’Okavango en 4×4, de jour comme de nuit…

Après une nuit de sommeil réparatrice, nos voyageurs se levèrent de bonne heure pour leur premier safari en 4×4. “Nous étions en saison sèche, raconte Nathalie. Il y avait donc moins d’eau, mais également moins de végétation, ce qui permet de repérer les animaux plus facilement.”

A la demande de son mari, ils partirent pister les buffles qui se cachaient loin dans la brousse et ne sont pas faciles à voir au Botswana. En s’enfonçant dans le bush, dans le froid du petit matin, ils purent observer tout à loisir les innombrables oiseaux qui vivent dans le Delta.

Nous étions sur la trace des buffles lorsque le guide arrêta la voiture et me tendit ses jumelles en m’indiquant un animal assis de l’autre côté d’un lac. En regardant de plus près, j’ai vu que c’était un guépard !, se rappelle Nathalie. C’était tellement inattendu que nous étions encore plus contents de le voir. Les guides eux-mêmes nous ont affirmé ne pas en avoir observé depuis longtemps. Nous avons contourné le lac pour nous approcher de lui et le voir évoluer…

Sur le chemin du retour, une nouvelle surprise les attendait. En suivant trois lycaons, ils tombèrent sur une meute d’une vingtaine de petits d’entre eux, guidés par deux adultes. “C’était trop mignon!, se rappelle Nathalie. Ils attendaient le retour de leurs mères, parties chasser. Celles-ci ramènent de la nourriture pour leurs bébés, qu’elles pré-mâchent pour eux… Nous avons aussi repéré des vautours non loin d’eux, qui guettaient déjà les restes…”explique-t-elle.

Finalement, nous n’avons pas trouvé les buffles, mais en partant à leur recherche, nous avons assisté à de belles scènes de vie animale.” confie Nathalie.

Lors de leur séjour au Tubu Tree, Nathalie et son mari sont également sortis de nuit pour explorer les alentours du camp.

Vivre la brousse la nuit, c’est complètement autre chose…”, se souvient Nathalie. Elle se souvient avoir attendu un certain temps dans leur 4×4 à l’arrêt, sur les conseils de leur guide qui avait entrevu que quelque chose se passait. Ils furent récompensés par la vision d’une lionne et de ses lionceaux qui passaient dans la lumière des phares… “Nous avions eu le temps d’écouter les bruits de la savane et de nous imprégner de l’ambiance de la nuit… ce fut un beau moment, raconte Nathalie. Nous avons aussi aperçu un ratel qui se promenait. Les safaris de nuit permettent de voir des animaux nocturnes que l’on ne verra jamais le jour”, explique-t-elle.

… Et partir en safari sur l’eau, à la découverte des méandres de l’Okavango 

Comme l’expliquait Nathalie plus haut, le Tubu Tree Camp organise aussi des excursions sur l’eau.

Nathalie et son mari embarquèrent à bord d’un bateau à moteur pour explorer les méandres larges et profonds de la rivière. “Le bruit des oiseaux nous a accompagnés tout au long de notre promenade. Quand il y a encore plus d’eau, il y a aussi les oiseaux-migrateurs, comme les aigles-pêcheurs et martin-pêcheurs dont on reconnaît le cri…


Le lendemain, nos voyageurs décidèrent de tenter l’expérience au plus près de l’eau, en partant en safari en mokoro -une barque traditionnelle dirigée à la perche : “C’est toute une aventure de passer si près des hippopotames et des crocodiles dans cette frêle embarcation… Cela a donné beaucoup de piment à notre promenade ! Au départ, je n’étais pas rassurée. Le bateau, instable, tanguait beaucoup… Et puis j’ai fait confiance à notre guide, qui a ses repères. Il avançait doucement avec sa perche, se méfiant surtout des hippos et des crocos qui pouvaient se cacher sous l’eau… ”

Cette sortie en mokoro vint clore trois jours bien remplis à Tubu Tree. Nathalie et son mari quittèrent le camp avec un petit pincement au cœur, mais la tête pleine d’images et de sensations merveilleuses.

Une belle étape les attendait encore avant de terminer leur voyage : quelques jours à Camp Hwange au Zimbabwe, où l’on part à pied dans la brousse, à la rencontre des éléphants…

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