Catherine Payen, spécialiste de l’Afrique australe et de l’Afrique de l’Est : une passion contemplative

Cheminant depuis plus de deux heures au milieu de la brousse, le guide lui fait signe de s’arrêter. Catherine obtempère et suit son regard : elle aperçoit l’animal, derrière un massif d’arbustes. Lui aussi les a sentis. De sa trompe, il arrache une touffe d’herbe et l’avale goulument, tout en les observant. Il s’approche, les frôle, laisse passer son éléphanteau. Le coeur battant, Catherine garde toutefois une respiration calme, ayant confiance en son guide aux aguets, et regarde l’animal passer de son pas lourd, dans la moiteur de l’après-midi.

Trente ans après son premier safari, Catherine ne se lasse pas de ces excursions en pleine nature, qui ne se ressemblent jamais.

Un voyage a suffi à Catherine pour comprendre que c’était l’Afrique qui l’animait. Après avoir grandi dans la Drôme, elle visite un peu l’Europe et entame des études de tourisme, motivée par l’idée de découvrir différentes régions du monde. Elle est encore très jeune quand elle intègre sa première agence de voyage à Genève. Son directeur a l’idée d’ouvrir un circuit en Afrique du Sud, à une époque où peu de gens s’y rendent, du fait de l’apartheid. Cependant, connaissant la richesse naturelle de cette destination, il poursuit ce projet et en confie les rênes à Catherine. 

Un engouement naissant pour les safaris

Catherine a 25 ans quand elle s’envole pour la première fois pour le Botswana. Une passion vient de s’allumer, dont elle ne mesure pas encore l’intensité. La faune et la flore africaines font vibrer tout son être. Envoûtée par les safaris, elle est capable de rester plusieurs heures au même endroit, immobile, à se laisser bercer par les bruits et les odeurs de la nature. Catherine est une contemplative. Le temps s’arrête… Sans attendre d’action en particulier, elle déguste ce qui se passe autour d’elle. 

Les scènes animalières la fascinent, elle y voit un véritable reflet de la vie sociale entre les hommes. Elle s’amuse de voir un lionceau dérober le morceau de bois avec lequel jouait son frère, un singe titiller un guépard du haut de sa branche… Tout y est : la tendresse, l’émotion entre les animaux, la violence aussi, mais jamais gratuite.

Cet élan pour les safaris l’amène à intégrer l’agence Grandeur Nature à Paris, qui propose un plus grand choix de destinations africaines. Elle poursuit ses expéditions pour découvrir les vastes étendues du territoire austral dans ses moindres recoins, notamment en Namibie et en Zambie, pays qu’elle affectionne particulièrement, mais aussi, plus à l’Est, au Kenya, en Tanzanie, au Rwanda et en Ouganda. 

Une authenticité et une expertise reconnues

Quelques années plus tard, elle croise la route de Sylvie et Andy, à la tête de la jeune agence Makila. Partageant leur vision du voyage, elle décide de les rejoindre. C’est pour elle l’opportunité de continuer à travailler sur les destinations qu’elle aime tout en peaufinant les itinéraires possibles.

Libre et indépendante de nature, Catherine se voit confortée dans son choix d’agence en découvrant son fonctionnement. Les experts travaillent de manière très autonome, tout en étant imprégnés de l’exigence et de la bienveillance de l’esprit Makila.

Discrète, Catherine est une femme authentique, dévouée à ses terres d’adoption. Ses collègues revendiquent sa technicité. Elle connaît “ses” pays sur le bout des doigts et parviendra toujours à surprendre les voyageurs les plus chevronnés qui partent deux à trois fois par an dans la même région.

En effet, pendant toute sa carrière, Catherine n’aura eu de cesse que d’approfondir sa connaissance des territoires de l’Afrique australe et de l’Est, aux côtés de l’équipe Makila.

Quand elle n’est pas en séjour dans le désert du Namib ou dans le parc national du bas-Zambèze, Catherine recherche le calme du bord de mer ou de la montagne pour se promener et faire des randonnées dans la nature. Si vous la cherchez cet été, vous ne la trouverez pas sur la côte d’Azur encombrée de touristes, mais postée dans la montagne depuis plusieurs heures, en train d’observer les marmottes à travers ses jumelles…

2 commentaires

  1. pierre Dab

    Toujours sur la brèche Catherine !

    Tous mes souhaits de réussite dans ce contexte difficile et qui le reste

    Amitiés

  2. HOFFMANN PIERRE

    Bravo Catherine pour ce très bel article.
    Attendons la suite des événements avec impatience afin de continuer à vivre intensément des moments d’exception grâce à vous et à Makila Voyages.
    Cordialement et à bientôt,

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