Au Kerala (Inde), «On garde le bébé au chaud» !

Dans cet état, Noël est célébré à grande échelle. Pour un chrétien Keralite, il est impensable de manquer la messe de minuit.
A l’Eglise de Trivandrum, une statue de l’Enfant Jésus est mise en procession.  En vénération, le prêtre et les fidèles font un feu devant l’église. Le prêtre garde ensuite le bébé près du feu, symbolisant l’histoire du réchauffement de l’Enfant après sa naissance. 

 

 

Au Vietnam, à la Cathédrale d’Ho Chi Minh on célèbre la messe de minuit. Dans la chaleur saïgonnaise, la place et la cathédrale sont bondées de monde, jeunes et moins jeunes, trinquant et se jetant des cotillons, on croirait fêter la nouvelle année ! Pour l’occasion des écrans géants sont installés et les paroles des chants en vietnamien y défilent façon karaoké !

Plus loin, en plein quartier indien, une crèche vivante invite les passants à chanter.

Même foule à la Cathédrale de Yangon, en Birmanie …

 

Tout ceci est mélangé aux autres religions : Bouddhisme, Confusianisme, Hindouisme, Islam tolérant … A Kuala Lumpur dans une Malaisie pourtant islamique à 95%, on retrouve la même ferveur.

 

 

De Hong Kong à Singapour en passant par Kuala Lumpur les villes sont couvertes  d’illuminations : les rues, les maisons, les arbres ou encore les palmiers transformés en sapin de noël pour l’évènement. La frénésie des achats peut atteindre la folie pure sur Orchad Road à Singapour, dans les tours Pétronas à Kuala Lumpur ; mais c’est peut-être sur Nathan Street à Hong Kong que le délire est le plus visible, ainsi que dans les petits marchés de rue : on trouve tout, sur le modèle clinquant, joyeux, surprenant de 1 dollar à des millions, dans des emballages chamarrés, rouges de préférence, à la mode japonaise…

 

Tandis que partout on assiste à des chorales et on cède le passage aux cortèges de pères noël à moto.