Terre des mille et une nuits, Oman est un pays qui, depuis une dizaine d’années, attire de plus en plus de visiteurs.

Situé au Sud-Est de la péninsule arabique, il a l’avantage d’offrir aux voyageurs une belle variété de paysages sans leur imposer trop de route, depuis la superbe chaîne de montagnes de Djebel Akhdar aux “wadi”, véritables oasis luxuriants émergeant des étendues rocheuses, en passant par un vaste désert de dunes.

Intrigués par cette destination, Pierre et Christiane, férus de voyages signés Makila, se sont laissés charmer par cette terre inconnue.
“Le voyage, mêlant patrimoine et nature, a été très dépaysant. Nous avons été accueillis par des gens très agréables. Tout s’est déroulé de manière fluide : tant notre chauffeur-guide que le personnel des hôtels était parfaitement organisé et toujours à l’heure,”  raconte Pierre. “De plus, les standards de propreté du pays sont élevés, cela se voit dès l’aéroport.Les routes sont en très bon état et il n’y a pas de bouchons, ce qui est appréciable quand on voyage !”

Immersion dans l’histoire et les traditions omanaises à Mascate

A leur arrivée à Mascate, capitale du pays, leur guide omanais Ali les accueillit chaleureusement. Il parlait un français impeccable et fut très sympathique tout au long du séjour. 
“Riche d’histoire, Mascate est aujourd’hui une ville moderne qui a réussi à préserver son charme d’antan”, explique Pierre.

Dans cette cité portuaire, la silhouette des maisons blanches se découpe sur la montagne orangée. Pierre et son épouse ont suivi les explications passionnantes d’Ali tout en se promenant dans la ville : “Grâce à lui, nous avons poussé des portes qui ne sont normalement pas toujours ouvertes. “Venez-voir, on va entrer là”, disait-il, car il connaissait tout le monde,” se souvient Pierre.

Ils se rendirent à la Mosquée du Sultan Qaboos, la plus imposante du pays, où l’on trouve les plus grands tapis et chandelier du monde, respectivement tissé à la main et serti d’or.

“Nous avons visité le Palais Royal et ses jardins fleuris, qui sont une merveille, ainsi que les forts qui surplombent la mer et rappellent l’histoire militaire de la région. Nous nous sommes promenés sur la corniche, puis dans le souk de Mutrah… Ce fut une véritable plongée dans la culture d’Oman.”

Ils quittèrent la ville deux jours après et se dirigèrent vers la région montagneuse de Djebel Akhdar. Sur la route, ils traversèrent  des villages abandonnés et des châteaux médiévaux magnifiques, vestiges d’une époque révolue.
“On nous a expliqué comment fonctionnait le système d’irrigation autrefois, autrement dit le “falaj”, qui alimentait le village en eau potable et arrosait l’oasis. C’était très ingénieux ! “ se rappelle Pierre.

En s’enfonçant dans les terres, ils gagnèrent ainsi Nizwa, la deuxième ville la plus importante du pays et capitale médiévale d’Oman. Ils y passèrent deux jours, avant de reprendre la route vers la montagne, admirant sur leur chemin les superbes falaises et canyons, les terrasses agricoles, palmeraies et villages fortifiés. C’est dans cet environnement incomparable que se cache l’hôtel Alila, qui forme l’un des meilleurs souvenirs de leur voyage.

Une oasis nichée au-dessus des montagnes

Situé dans l’un des coins les plus reculés de la chaîne de montagnes Al Hajar, l’hôtel Alila Jabal Akhdar est niché au sommet d’une falaise, offrant un point de vue à couper le souffle.

“On se croirait au bout du monde, explique Pierre, c’est vraiment un décor irréel.”

Construit en pierre et en bois de la région, l’hôtel Alila s’intègre parfaitement dans son environnement naturel. Son architecture reflète une influence locale et y allie le confort moderne. Une superbe piscine s’étend dans son enceinte, surplombant un canyon rocailleux…
“A notre arrivée, on nous a offert du café et des dattes du coin. Nous avons devisé avec le personnel d’origine indienne, qui était très aimable, comme tous les gens que nous avions rencontrés jusque là. Puis nous avons découvert notre suite qui donnait sur une terrasse, offrant un superbe panorama sur les montagnes et d’impressionnants dénivelés.”

Dans l’après-midi, Pierre et son épouse allèrent se promener dans la montagne alentour et se laissèrent envoûter par la beauté spectaculaire de la région.

“Il y a beaucoup de promenades à faire à pied, sans souffrir de la chaleur puisque nous sommes à 2000m d’altitude ! C’est un endroit plein de poésie. Le sentier, balisé par un papillon jaune dessiné sur la pierre, nous a conduit à travers les villages et les cultures.”

Djebel Akhdar signifie « montagne verte » en arabe : dans cet endroit, considéré comme la coupe de fruits d’Oman, grenades, abricots et roses poussent en abondance dans un climat de type méditerranéen. “Au mois de mars, les roses étaient encore en bouton. Imaginez les paysages au mois d’avril… ce doit être magnifique.”

Durant leur séjour à Oman, Pierre et son épouse furent très marqués par la gentillesse et le dévouement des gens qu’ils rencontrèrent. Alors qu’ils montaient le col de Jebel Shams, le plus haut point d’Oman, pour y admirer la vue, la voiture émit un bruit surprenant : l’un des pneus venait de crever. Le temps de constater les dégâts, plusieurs omanais se dirigeaient déjà vers eux pour les aider à changer la roue.

“Ali n’a pas eu le temps d’ouvrir le coffre que l’affaire était déjà réglée, confie Pierre. Les omanais sont particulièrement accueillants et font preuve d’une entraide incroyable”, conclut-il.

Du désert de Wahiba à l’oasis de Wadi Shab

Après cette étape enchanteresse, nos voyageurs reprirent la route vers le désert.

Vaste étendue de dunes aux teintes ocre, le désert de Wahiba abrite le peuple Bédouin depuis 7000 ans. Nos voyageurs arrivèrent en fin de journée pour passer la nuit dans leur confortable camp de toile. Mais ils dormirent peu, ayant mis leur réveil à 5h du matin pour assister au lever du soleil…

“Nous sommes montés à pied au sommet d’une haute dune où, dans un silence absolu, nous avons attendu patiemment que le soleil se lève. Enfin, la lumière est apparue : le camp, encore dans l’obscurité en contrebas, s’est éclairé petit à petit. Il y a eu un beau jeu d’ombres et de lumières sur les dunes. Le spectacle a duré une quinzaine de minutes et s’est déroulé dans une atmosphère calme et apaisante. Nous n’étions que six personnes à y assister, ce qui nous allait parfaitement, nous qui aimons fuir la foule.”

En rentrant au camp, ils croisèrent des dromadaires qui se promenaient non loin d’eux, auprès de qui ils restèrent un moment. Quelques oryx habitent également ce désert, mais ne se sont pas montrés.

Le voyage se poursuivit jusqu’à Raz Al Jin, au bord de la mer, dans une réserve de tortues marines. Ils ont prévu de partir en excursion de nuit, sur la plage, pour les voir pondre leurs œufs dans le sable.

“Nous savions que cela n’était pas la meilleure période pour les observer, mais nous avons tout de même pu voir une tortue sortir de l’eau et se hisser sur la plage… et surtout, grâce à Ali, nous avons profité des explications d’un guide naturaliste, qui s’est adressé à nous exclusivement, ce qui a rendu la visite particulièrement intéressante”, se rappelle Pierre.

Sur le chemin du retour, en rentrant vers Mascate, ils traversèrent la région montagneuse et semi-désertique de Wadi Shab. Dans cet endroit aride, par intermittence, on voit surgir du fond des canyons un cours d’eau et son oasis de verdure qui l’accompagne.

“Le contraste entre cette végétation et la couleur ocre de la montagne est vraiment magnifique. Nous nous sommes promenés en 4×4 dans cet endroit montagneux et plein de charme. C’était une aventure, car il faut savoir conduire sur ces pistes !” sourit Pierre.

De retour à Mascate, ils profitèrent d’un dernier très bon restaurant de poissons, avant que ne sonne la fin du voyage. 
“Nous avons été enchantés par la découverte de ce beau pays. En l’espace de huit jours, nous avons pu voir les différentes facettes d’Oman, dans un rayon de kilomètres assez restreint. Tout a été très bien organisé, comme d’habitude. On sait où l’on va avec Makila. Cela fait vingt ans que l’on part avec eux”, conclut Pierre.