Camp de Serra Cafema, formidable voyage en Afrique

Construire un voyage c’est un travail qui demande autant de rigueur, de précision et d’abnégation que la reconstruction d’un camp de luxe en Afrique Australe. Tout a été parfaitement exécuté mais il faut parfois tout recommencer, deux fois, trois fois, parce qu’une grève, un imprévu ou une folie de la nature vous invitent à revenir à la case départ pour mieux atteindre l’excellence.

Le lien rare qui unit Wilderness Safaris à l’agence Makila Voyages s’inscrit exactement dans cette vérité. Pendant que les uns affrontent de terribles intempéries pour construire un camp 5 étoiles en bord de rivière, les autres passent des heures passionnées à inventer des circuits uniques, avec la volonté chevillée au cœur d’être les architectes des rêves de leurs clients.

Le superbe camp de Serra Cafema

Et à l’arrivée, les voyageurs sont toujours les gagnants de cette volonté d’atteindre la meilleure qualité possible. La Serra Cafema vous connaissez ? C’est l’exemple parfait d’un petit paradis qui a pu exister à force d’obstination heureuse. Serra Cafema est le camp le plus éloigné d’Afrique australe, dans la nature la plus reculée de Namibie. Situé sous des arbres verdoyants, sur les rives de la rivière Kunene, il permet une déconnexion totale et une immersion rare avec la nature sauvage.

La proximité de la tribu semi-nomade Himba, ravie d’échanger avec les voyageurs, propose une relation humaine revigorante, qui ramène aux sources de la bienveillance et de l’authentique. Plusieurs activités sont proposées, de fascinantes promenades dans une nature exceptionnelle, de la navigation de plaisance si le niveau de l’eau le permet et des excursions guidées en quad ou à vélo.

Le sourire du peuple Himba, la tribu vend des bijoux artisanaux.

Inauguré en septembre dernier, le nouveau Serra Cafema n’a pourtant pas été un accouchement facile. Les travaux ont en effet dû subir quelques mois d’interruption, du printemps à l’été 2018, pendant lesquels il a fallu affronter d’exceptionnelles inondations, obligeant les équipes à une incroyable course contre-la-montre.

L’ouverture du nouveau camp était initialement prévue le 16 juin dernier mais, alors que les progrès de la construction étaient passionnants et l’impatience à son maximum, trois inondations en à peine trois mois ont changé les hommes en minuscules acteurs d’un environnement seul maître à bord. La rivière Kunene, en sortant de son lit, a considérablement réduit le temps que chaque membre de l’équipe a passé dans le sien. Il fallait prendre cet imprévu comme un défi, il sera relevé, l’histoire sera belle.

Les fortes inondations du printemps retardent l’ouverture du camp

Chaque inondation a cassé les rives et la dernière a été aggravée par l’ouverture des vannes du barrage de Ruacana, suite à de très fortes pluies en amont. Les eaux remplies de crocodiles ont mis du temps à retrouver leur calme, retardant énormément les travaux impactés par l’impossibilité de rapporter les matériaux sur le site. L’isolement de ce camp est une bénédiction pour les rêveurs mais une difficulté pour l’acheminement de certaines pièces (24 heures pour parcourir 200 km par exemple).

Comme dans toute belle aventure qui a dû traverser des tempêtes, après la pluie est revenu le beau temps. Et après des semaines de travail sur l’architecture et la décoration du nouveau camp, sur la sécurisation du site, le nouveau Serra Cafema a pu ouvrir ses portes en septembre. Les huit tentes (ou chalets) sont installées sur des ponts en bois, elles sont faites de toile et de chaume afin de créer un camp unique en harmonie avec son environnement, célébrant la culture du peuple Himba.

Chaque chambre bénéficie d’un luxueux confort

Le luxueux confort des chambres comme celui des salles de réception, salle à manger et terrasse, dit tout de la qualité Wilderness, jumelle de la qualité Makila. Enfin, les récentes pluies se traduiront sans aucun doute par une transformation spectaculaire de la vallée de Hartmann en une plaine herbeuse, ce qui rendra l’expérience de juin / juillet 2019 encore plus unique.

Wilderness – Makila, à la fin, il fait toujours beau, on jurerait même voir l’horizon sourire…

Wilderness et Makila, jamais l’Afrique n’a été aussi belle

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.