WWF a dévoilé son bilan de l’année 2013 des espèces menacées. Le grand perdant est incontestablement le rhinocéros. « La situation est dramatique » lance la WWF. Ainsi, rien qu’en Afrique du Sud, 919 rhinocéros ont été braconnés, soit deux fois plus que l’année dernière. C’est une bien triste nouvelle mais, heureusement, de nombreuses organisations se bougent pour tenter de sauver l’espèce !
Pourquoi une telle dégringolade ?
Selon la WWF, la réponse est simple : plus que jamais, le braconnage international échappe à tout contrôle. Ces organisations criminelles sont extrêmement organisées et suréquipées : hélicoptères, armes automatiques, appareils de vision nocturnes. Tout est bon pour se procurer les cornes de ces gros herbivores.
En effet, la corne de rhinocéros se négocie à plus de 16 300 euros le kilo sur le marché noir, généralement à destination de l’Asie !
Que faire pour sauver l’espèce ?
Pour sauver les rhinocéros, il faut donc enrayer le commerce illégal de ses cornes. Plus facile à dire qu’à faire : cela implique des mesures conséquentes à tous les niveaux. Si les campagnes de publicité mises en œuvre afin d’inciter les consommateurs à renoncer à ces produits semblent bien fonctionner, WWF préconise un durcissement des peines et surtout une meilleure collaboration entre la police et les autorités douanières.
Mobilisation pour les rhinocéros
Heureusement, tout le monde n’attend pas que les pouvoirs publics agissent. Certaines personnes font un travail fantastique, en Afrique du Sud, au Kenya ou en Tanzanie pour tenter de réimplanter des rhinocéros.
Nous aimons particulièrement Save the Rhino Trust, cette organisation qui travaille pour la préservation des rhinocéros noirs dans le nord ouest de la Namibie. Composée de scientifiques, de guides rangers et de volontaires, cette organisation étudie les rhinocéros, leurs habitudes, leur comportement et leur adaptation dans ce milieu semi-désertique. Ces projets, basés sur le long terme, visent à la réintroduction durable de cette espèce, tout en veillant à la préservation de l’écosystème très particulier de la région ainsi que du bien-être des populations locales. Et cela fonctionne ! Le succès de Save the Rhino Trust est réel et couronné par des naissances de rhinocéros régulières.
Nous vous conseillons vivement de visiter le Desert Rhino Camp, un petit camp mobile chaleureux situé sur le territoire privé de Palmwag qui effectue un travail fantastique avec Save the Rhino Trust.
Cet environnement unique est l’un des rares endroits où vous pourrez encore observer les rhinocéros noirs ainsi que de nombreuses autres espèces, l’éléphant du désert, l’oryx, le koudou, le springbok…
Vous pourrez également en profiter pour découvrir, avec nos voyages, les plus beaux sites du pays : la baie de Walvis peuplée de phoques et de flamants roses et le parc d’Etosha.
Au fait, connaissez-vous la différence entre un rhinocéros noir et un rhinocéros blanc ?
Vous allez nous dire : « La couleur, pardi ! ». Et bien non, le rhinocéros blanc et le rhinocéros noir sont tous les deux des mammifères… gris !
Le rhinocéros blanc est caractérisé par sa lèvre supérieure et sa mâchoire de forme carrée, qui lui permettent de brouter facilement. Il est également légèrement plus gros que son cousin le rhinocéros noir et porte une protubérance sur le cou.
Le rhinocéros noir, lui, se distingue par sa lèvre supérieure de forme crochue, qui lui permet d’attraper les feuilles des arbres.
Vous trouverez plus d’informations, ici, sur notre blog des animaux d’Afrique.
Nous faisons le vœu que l’année 2014 soit meilleure que l’année 2013 pour les rhinocéros et pour toutes les associations qui travaillent et contribuent à la préservation des espèces menacées.
Peut être participerez vous à ce formidable espoir, en vous rendant par exemple à Desert Rhino Camp ?
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